Il est considéré comme le plus grand mathématicien de tous les temps. 

Né à Bâle, il étudie la théologie et les mathématiques. Il a reçu l’enseignement de Jean Bernoulli. Sa mémoire était prodigieuse, tout autant que ses capacités de calcul.

 Son œuvre est considérable : on a calculé qu’il a publié 800 pages de textes scientifiques par an.

Il se rend compte que les racines carrées de nombres négatifs ne se comportent pas comme les racines carrées de nombres positifs.

 D’une part, depuis Bombelli, on sait que :

   ( ) ²  =  -1

 d’autre part, si on utilise les mêmes règles de calcul qu’avec les nombres réels :

      ( )² =  = = -1    !?!

Pour éviter ces confusions, il proposa en 1777 notre notation actuelle « i »  à la place de «  ».

  = i

 A la fin du XVIII ° siècle, le nombre i était né !

Il n’avait qu’une forme algébrique. Comment le représenter ?

Voilà la question à laquelle les mathématiciens du XIX° siècle devaient tenter de répondre…